• 2 Posts
  • 73 Comments
Joined 1 year ago
cake
Cake day: June 20th, 2023

help-circle


  • Ouais les instituts de sondage font un peu de la merde…

    C’est surtout une critique du traitement des sondages dans les médias, et des sondages sur des sujets orientés. Ça ne concerne pas vraiment les sondages sur les intentions de vote. Ils critiquent un peu les méthodes des sondeurs, mais sans vrais arguments ni données empiriques.

    La seule partie qui s’en rapproche un peu c’est quand ils parlent de l’exemple de la présidentielle de 2002 mais leur analyse est beaucoup trop simpliste. Ils donnent un sondage qui date d’un mois avant et ils comparent aux résultats finaux. Comme si l’opinion n’avait pas pu évoluer en 1 mois. Quand on regarde les sondages juste avant l’élection les résultats sont pas si éloignés. Ils sont peut être quand même un peu en dehors des marges d’erreur à 95 %, mais ça s’explique par ce qu’ils ont dit juste avant : le fait que les gens osaient moins dire qu’ils allaient voter FN à l’époque et que c’était moins pris en compte.

    Et à la fin de la vidéo ils proposent d’arrêter les sondages plus tôt, “quelques semaines ou quelques mois avant les grands scrutins”. Ça, tant qu’on a des modes de scrutin qui obligent à savoir comment vont voter les autres pour pouvoir voter stratégiquement, c’est une mauvaise idée. Il faut d’abord améliorer les modes de scrutin.

    Sur les sondages je conseillerai plutôt cette vidéo récente de Defakator : TUTO : On démonte des sondages.

    J’ai assisté à la conférence de Rima Hassan à Trappes pour les européennes, il y avait 400 personnes. Benoit Hamon avait réunion 250 personnes quand il était candidat aux présidentielles…

    Et donc ? C’est censé nous informer plus que les sondages sur les intentions de vote de tous les électeurs ?

    Tu penses que tu peux battre les sondages avec ce genre d’analyse ? On peut essayer pour les législatives si tu veux, sachant qu’en plus ce sont des élections particulièrement difficiles à estimer par sondage à cause du mode de scrutin par circonscription.








  • neuralnerd@lemmy.worldtoFrance@jlai.luVoter, pour quoi faire ?
    link
    fedilink
    Français
    arrow-up
    1
    arrow-down
    1
    ·
    2 months ago

    On se base sur les sondages quand on est proche des élections, ils sont assez fiables. En tout cas un parti qui fait 1 % dans les sondages juste avant les élections tu peux être à peu près sûr qu’il ne fera pas 5 %. S’il est à 4 % c’est moins évident, mais il y a certainement un autre parti pas très éloigné idéologiquement qui fait bien plus de 5 %.


  • neuralnerd@lemmy.worldtoFrance@jlai.luVoter, pour quoi faire ?
    link
    fedilink
    Français
    arrow-up
    2
    arrow-down
    2
    ·
    2 months ago

    Ça n’a jamais été “on me demande mon avis”, sinon ça serait de la démocratie directe.

    Oui c’est rebutant, mais on ne vit pas dans un monde simple, il faut faire avec. Si ce système est en place c’est parce qu’il arrange ceux qui l’ont mis en place (le grands partis, et plutôt de droite où il y a moins de dispersion). Ils ont fait ça stratégiquement. Ça les arrange bien qu’on ne le soit pas nous mêmes.


  • neuralnerd@lemmy.worldtoFrance@jlai.luVoter, pour quoi faire ?
    link
    fedilink
    Français
    arrow-up
    3
    arrow-down
    1
    ·
    2 months ago

    Les listes qui font moins de 5 % n’ont aucun siège quoi qu’il arrive. Donc voter pour elles n’a aucun impact concret sur les décisions politiques post-élections. C’est stupide mais c’est les règles actuelles en France (les autres pays font différemment je crois). Il faut jouer avec les cartes qu’on a. Un jour peut être cette règle changera, mais en attendant il faut faire avec.

    C’est un peu comme voter pour les petits candidats de gauches au premier tour des présidentielles. La seule chose que ça fait c’est baisser les chances de la gauche d’arriver au pouvoir. Stratégiquement il faut voter pour celui qui s’approche le plus de ses convictions, et qui a des chances de gagner. Sinon on ne fait qu’affaiblir celui qui a des chances de gagner. C’est l’effet spoiler, tu peux aller voir cette vidéo pour plus d’infos : https://www.youtube.com/watch?v=CHq_Lu4OBZk.

    Un jour peut être qu’on n’aura pas à voter stratégiquement, mais pour ça il faut changer les modes de scrutin, et pour ça il faut d’abord élire les bonnes personnes avec les modes de scrutin actuels.





  • Les infotrafics et les itinéraires alternatifs proposés par Google Maps ne font pas autre chose que de rajouter une bande de trafic virtuelle (sous forme d’un itinéraire alternatif) et donc élargissent le haut de l’entonnoir. Les infos trafic restent utiles dans les cas particuliers où votre destination est complètement différente du reste de la circulation. Où si la congestion apparait brusquement, comme un accident : dans ce cas, vous pourriez avoir le bénéfice rare, mais enviable d’emprunter l’itinéraire de secours juste avant sa congestion.

    La plupart du temps, les infotrafics sont globalement contre-productifs par le simple fait que tout le monde les utilise. Elles seraient parfaites si vous étiez la seule personne à en bénéficier. Mais comme tout le monde les utilise, vous êtes également obligé de les utiliser. Tout le monde y perd.

    Leur impact premier est surtout psychologique: en jouant avec les itinéraires alternatifs, vous pouvez vous convaincre que vous n’avez pas d’autre choix que prendre votre mal en patience. Alors que, sans eux, vous serez persuadés qu’il y’a forcément une autre solution.

    Leur impact premier est surtout psychologique: en jouant avec les itinéraires alternatifs, vous pouvez vous convaincre que vous n’avez pas d’autre choix que prendre votre mal en patience. Alors que, sans eux, vous serez persuadés qu’il y’a forcément une autre solution.

    Intéressant. C’est surtout pour le trafic en temps réel que je les utilise, donc je vais peut être retenter les alternatives basées sur OpenStreetMap.


  • Dans la conclusion de l’article de l’Inserm ils disent :

    Par ailleurs, le risque n’est pas nul de voir leur démocratisation favoriser un usage récréatif de ces substances… comme cela a été le cas pour la kétamine, un autre psychotrope autorisé depuis fin 2020 en France comme antidépresseur, et dont la capacité à provoquer une sensation de déconnexion entre le corps et l’esprit a conduit à de nombreux abus récréatifs potentiellement dangereux.

    Déjà dire « le risque n’est pas nul » n’a aucun intérêt. Évidemment qu’il n’est pas nul, comme pour quasiment tout. Ça n’a aucun intérêt de dire ça. Ça serait pertinent s’il y avait un risque significatif, soutenu par des données.

    Le reste de la phrase sous entend justement qu’il y a des études qui montrent que ça a été le cas pour la kétamine, alors que ce n’est pas ce que dit la review qui est fournie en lien. L’étude dit juste que les premières utilisations de kétamine à des fins récréatives ont été faites juste après les premières utilisations thérapeutiques par le public. La situation n’a rien à voir avec les psychédéliques dont on parle, qui sont déjà très largement connus et utilisés à des fins récréatives depuis très longtemps (plus de 50 ans pour le LSD, et probablement 10.000 ans pour les champi). En tout cas l’étude ne fourni aucun élément permettant de penser qu’il y a un risque de favoriser l’usage récréatif.

    Si ça venait d’un journal d’actualité ça n’aurait pas été très étonnant, mais c’est assez décevant venant de l’Inserm.




    • Cut out meat from large animals that have the most environmental impact
    • Work your way down from number 2 until all you eat is poultry

    On the other hand cutting out smaller animals first would have a bigger impact on suffering because you need more beings for the same amount of meat. So I’d just say to just reduce meat, whichever is easier first.