J’ai toujours eu un goût pour les romans d’aventure ou policier “classiques”. Je dévorais Alexandre Dumas au collège. Maurice Leblanc, Gaston Leroux sont toujours plaisants pour le lecteur moderne. C’est pas pour rien qu’on adapte encore Arsène Lupin a l’écran aujourd’hui. Et après avoir lu Arsène Lupin contre Herlock Sholmès forcément on ouvre un livre de Sherlock Holmes. Les traductions des grands auteurs anglais sont d’excellente qualité et on n’a jamais l’impression de manquer quelque chose parce qu’on ne lit pas la VO. Donc on continue avec Agatha Christie et puis de la reine du crime à celle du suspens, on franchit un moment l’Atlantique et le temps pour lire Marie Higgins Clark. Et puis tant qu’on lit des auteurs anglophones, on revient aux classiques et on lira Oliver Twist et l’Île au trésor et bon pour les romans d’aventure, autant retourner en France et lire Jules Verne et les feuilletons rocambolesques de Ponson du Terrail et puis franchement il serait temps de lire une biographie de Cartouche. Eh, mais attends, comment on est passé à côté de tant de grandes autoresses (j’assume ce mot) de la littérature anglaise comme les soeurs Brontë et Jane Austen. On comprend maintenant mieux l’obsession des films américains pour les références à Orgueil et Préjugé, le livre est aussi bon que les références sont mauvaises. Et bon sang, un paquet de dessin animé de notre enfance sont des adaptations de livre mais pas le temps de tout re-regarder si on veut tous lire comme Le Petit Lord Fauntleroy, etc., etc.

Je ne me force pas à lire des classiques, la plupart de ceux cité ici sont d’ailleurs des romans populaires ou jeunesses de leur époque. J’avais ralentie sur la lecture de fiction pendant longtemps : je pense que les romans adultes contemporains m’ennuient. Mais je m’y remets progressivement en lisant de la littérature jeunesse ou adolescente. Après tout si j’ai envie de lire un Chair de poule, ça me regarde. De cette façon, je me suis remis doucement à la lecture et je pourrais passer à des livres plus costaud quand j’en aurait envie (mais seulement s’ils me plaisent).